
C’est simple, Anne Berest regroupe là tous les ingrédients que j’aime dans un livre : la quête de soi à travers nos ancêtres, les enquêtes généalogiques, les liens mères-filles, la transmission des traumatismes, le poids du secret, les coïncidences, les synchronicités, le mimétisme des cellules…
Et cette chose que je ne m’explique pas : ma fascination pour les récits, les biographies, les histoires juives. Et la guerre, et les camps… On suit la trace, on remonte le fil mais l’autrice, arrière petite-fille d’Emma et Ephraïm ne tombe jamais dans le pathos. Ce livre est sincère, tendre et terrible à la fois.
Et comme une bonne lecture amène souvent une autre bonne lecture, j’ai très envie de me plonger dans l’histoire de Gabriële, le récit de son arrière-grand-mère paternelle. Et puis, j’ai également envie de pousser les portes du monde de Jodorowsky et de sa psychomagie qu’elle évoque furtivement dans son livre.
Merci Nadège pour le prêt, Merci Jean-Luc d’avoir voulu me l’offrir. Bonne lecture à vous 2, je suis prête a parier que comme moi, vous aurez du mal à le lâcher…
Je te redis si j’ai du mal à le lâcher 🙂