Les lectures

IDISS

Je ne sais pas ce que j’ai avec les histoires de mères juives. Je ne sais pas pourquoi leur biographie, la façon si ostentatoire qu’elles ont d’aimer les leurs, leur destinée funeste au temps de la seconde guerre… Pourquoi ça me bouleverse tant ?

J’ai dévoré « La promesse de l’aube » de Romain Gary, « le livre de ma mère » d’Albert Cohen. Cette fois, il ne s’agit pas d’une mère mais d’une grand-mère. Idiss, la grand mère de Robert Badinter.

De Badinter, j’avais lu « l’exécution » et j’avais déjà une profonde admiration pour l’homme. Maintenant que j’ai lu Idiss, il entre dans mon panthéon (oui, on y trouve des morts et des vivants dans mon panthéon à moi). Quand j’ai fermé le livre, j’ai eu le besoin irrépressible d’écouter son discours sur l’abolition de la peine de mort. J’avais besoin d’écouter l’avocat de 1981, d’y superposer l’enfant juif de 1941 et l’homme de 2021 m’apparaissait en filigrane. Qu’est ce que je cherchais à comprendre en visionnant son discours ? A saisir l’humain dans toute sa grandeur sans doute ? Cette résilience me bouleverse.

Je prends Idiss, Shulim, Chifra, Simon, le petit Robert et son frère Claude et je les mets bien au chaud dans mon petit cœur de guimauve.

« IDISS » vient d’être adapté en BD par Richard Malka et Fred Bernard. Je vais rendre le livre à son propriétaire et courir acheter la BD et comme ça, je vais encore pleurer… Rien de tel qu’une bonne chialade !!!

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