

Un petit crochet par la criée pour me plonger au creux du souffle de l’animal. Un crocodile que l’on écoute respirer fort, très fort… Et de voir ses écailles s’écarter puis se resserrer en gros plan, en géant. Contourner l’installation nommée « Passagers » et me replonger dans mes années photo en voyant ces impressions sur des voiles. C’est léger, vaporeux, poétique.
15mn d’immersion et ça reste au creux du cœur, dans un coin de la tête, et ça diffuse, ça diffuse… Un shoot de plaisir dans ces semaines tourmentées. Merci les artistes de faire des trucs totalement inutiles aux yeux de beaucoup, qui ne servent à rien du tout, parce que pour moi, je crois que c’est essentiel de fou.