
Nöël Coypel est peu connu (même mon patient le plus érudit est resté interrogatif à l’évocation du nom de cet illustre peintre du XVII ème) mais il était pourtant LE peintre du roi soleil. Il était LE peintre des résidences royales (les Palais du Louvre, des Tuileries, de Versailles et de Trianon), tout comme ceux de l’église royale des Invalides, et… du Parlement de Bretagne, à Rennes. Oui dam !!


J’étais donc très contente d’arpenter le MBA, de trainer mon corps las entre les tapisseries et les peintures de Coypel en ce vendredi 8 Mars, entre mes deux tournées d’une septième journée de labeur. Mais j’étais aussi très pressée de quitter le musée car un peu en retard pour la dialyse qui m’attendait, sauf que la manifestation féministe battait son plein à l’extérieur et que je me suis vue cloitrée, moi à l’intérieur. Fermeture des portes en attendant que passe la foule et pauvre de moi prise au piège. Après 15mn, j’ai été exfiltrée par une petite porte dérobée mais il m’a fallu traverser la manifestation pour retrouver le calme quelques rues plus loin et arriver très en retard chez les patients du soir. Mais quelle aventure, pardi !

Je suis restée pantoise devant le corps musculeux d’Hercule, à oilpé évidemment, tentant d’étouffer dans tout le dur de son poitrail le géant Antée, fils de Poséidon et de Gaïa (quoique Gaïa s’est p’t’être bien démerdée toute seule sur ce coup là). C’est la tapisserie de gauche mais on ne voit rien, c’est con parce que c’est beau !

Une petite peinture de famille pour finir sur laquelle Coypel s’est représenté, avec au centre sa seconde épouse, elle-même peintre et leur premier enfant. A droite, sa fille ainée issue d’un premier mariage avec Madeleine Hérault, peintre elle aussi et représentée en peinture dans la peinture… Voilà, c’était très chouette, j’ai appris plein de trucs ♥