





On part quand tout le monde travaille, on a le soleil d’été le dernier lundi d’avril. On fait le tour de Groix en 2 jours : la partie Ouest, la plus rocheuse et la partie Est, la plus sableuse. On boit la bière de Groix pleine de promesse à notre arrivée mais visiblement, on nous a servi un fond de cuve… aucune réitération possible.
Le temps s’étire sur l’île et ça fait du bien de ralentir.
On a toujours envie de la comparer à Belle-île. La plus grande, la plus belle peut-être, la plus dénivelée (2800m contre 500m à Groix)
Groix est bretonnante, ses petites maisons ornées de rideaux en crochets m’ont transportés loin dans le temps. Le village vieillissant de mes grands-parents où derrière les petits carreaux crasseux aux fils jaunies qui les habillaient, les vieilles guettaient les mouvements de la rue.
Groix, je t’ai aimé pour la paix sous le soleil ardent et les km parcourus sans douleur. Je remercie le coucou qui a poussé son chant rare et bienvenu car la prophétie va me rendre riche. J’ai aimé ta crêperie, la meilleure diront certains alors que ta note du net n’est pas fameuse. La meilleure puisque nous n’avons pu comparer, la meilleure parce que vraiment, ai-je déjà mangé de si bonnes crêpes ? La chaloupe, elle se nomme. Je te pardonne pour la bière qui selon Antoine « a tout de l’île en elle, même les chiottes ».