Je n’écris pas souvent sur les vacances d’été parce que d’une manière générale je ne les aime pas trop.
Je n’aime pas l’injonction à les réussir car elles sont rares donc faut pas se craquer. Je n’aime pas les concessions. Je n’aime pas la promiscuité permanente, mon manque d’autonomie, ma dépendance relative aux choix et goûts des autres. Je n’aime pas les touristes, la foule. Je n’aime pas la chaleur. J’ai un cardio de merde alors j’aime de moins en moins l’effort physique des montées en montagne, je n’aime pas plus les descentes qui me niquent les genoux. Je n’aime pas la mer, la plage. Je n’aime pas la bronzette, la farniente sur le sable. Je n’aime pas la piscine et les cris, les bruits, l’agitation, ça m’agresse. Je n’aime pas buller. Je n’aime pas les gens qui laissent leurs déchets sur les sentiers y compris leur PQ, non mais sérieux !!!
J’aime les paysages spectaculaires, j’aime l’intensité de la nature dépourvue d’humains. J’aime partir en dehors de l’été pour profiter de ces lieux sans mes congénères, sans le soleil de plomb de juillet, sans la lumière écrasante et la chaleur étouffante des mois d’aout. J’aime la rando qui monte et qui descend en alternance, celle qui fait grimper ton cardio sans te niquer le moral et les genoux. J’aime les visites culturelles à faire seule pour prendre le temps, mon temps, à mon rythme.
Dans le verdon, j’ai eu tout ça. J’ai eu la beauté partout, la culture à disposition (j’ai vu des catacombes et une momie, te rends tu compte ?), les randos immensément belles et à ma portée, j’ai pas eu trop chaud, j’ai pas maudit les touristes (il y avait peu de monde), j’ai aimé la randonnée aquatique tous les 4, le kayak avec Léna et les sauts dans le lac de castillon, j’ai adoré Moustiers sainte Marie, le resto « la grignotière » et les glaces de l’étoile givrée. J’ai adoré mettre le réveil pour partir sur le sentier Blanc-Martel, parce que pour moi, les vacances c’est ça aussi : se lever tôt pour profiter !
Antoine, lui, a préféré la semaine précédente, en montagne. Dans le Verdon, il lui a manqué du dénivelé, de l’altitude. Pour les filles, peu importe où, du moment qu’elles fassent des rencontres et qu’elles vivent leur meilleure vie avec des règles très allégées.